Verzenio MC  (abémaciclib) a prolongé de manière significative la vie de femmes atteintes d’un cancer du sein avancé RH+ et HER2-, d’une durée médiane de 9,4 mois, au cours de l’étude MONARCH 2

  • Verzenio en association avec le fulvestrant a prolongé de manière significative la vie des patientes, d’une durée médiane de 46,7 mois vs 37,3 mois avec le fulvestrant seul – l’étude MONARCH 2 fait état de résultats statistiquement significatifs pour les femmes dont le cancer a évolué après une endocrinothérapie

  • Les résultats relatifs à la survie globale étaient comparables dans les tous les sous-groupes, y compris chez les femmes présentant des facteurs pronostiques défavorables, comme une récidive précoce du cancer ou sa propagation à d’autres organes, comme le foie ou les poumons

  • Les données ont été présentées au symposium présidentiel du congrès 2019 de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), conjointement à la publication parue dans JAMA Oncology

TORONTO (Ontario) – Le 4 octobre 2019 - Eli Lilly and Company (NYSE: LLY) a annoncé que Verzenio MC (abémaciclib) en association avec le fulvestrant a entraîné un allongement significatif, d’une durée médiane de 9,4 mois, de la vie de femmes atteintes d’un cancer du sein avancé ou métatastique exprimant des récepteurs hormonaux (RH+) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2-), qui avaient déjà reçu une endocrinothérapie (médiane de 46,7 mois vs médiane de 37,3 mois avec le placebo en association avec le fulvestrant; RRI : 0,757; IC à 95 % : de 0,606 à 0,945;  p = 0,0137). Les résultats de l’essai clinique de phase III MONARCH 2, qui portaient à la fois sur des femmes en préménopause, en périménopause et en ménopause, étaient comparables dans tous les sous-groupes. Ces résultats ont été présentés dans le cadre d’un résumé de dernière minute au symposium présidentiel du congrès 2019 de l’European Society for Medical Oncology, à Barcelone, en Espagne, en même temps que la publication dans la revue  JAMA Oncology.

Le 5 avril 2019, Santé Canada a émis un avis de conformité pour Verzenio. Au Canada, Verzenio est indiqué pour le traitement du cancer du sein métatastique exprimant des récepteurs d’estrogènes et/ou de progestérone (RH+) et HER2- : en association avec un inhibiteur de l’aromatase chez les femmes ménopausées comme endocrinothérapie initiale; en association avec le fulvestrant chez les femmes dont le cancer a évolué après une endocrinothérapie; et en monothérapie chez les femmes dont le cancer a évolué après une endocrinothérapie et qui ont reçu auparavant une chimiothérapie dans un contexte de maladie métastatique.

« Les femmes canadiennes atteintes d’un cancer du sein métastatique veulent recevoir des traitements qui traitent leur cancer de manière efficace, de manière à leur permettre de passer plus de temps avec leurs proches et de jouir de la meilleure qualité de vie possible, a déclaré Cathy Ammendolea, présidente du conseil d’administration du Réseau canadien du cancer du sein (RCCS). Le fait de disposer de plus d’options de traitement pour les femmes atteintes d’un cancer du sein avancé signifie que nous continuons d’avancer vers la possibilité pour ces femmes de jouir pleinement de leur existence. »

En outre, chez les femmes qui ont déjà reçu une endocrinothérapie et qui subissent une récidive précoce de la maladie ou dont le cancer se propage à d’autres parties du corps, ce que l’on appelle une résistance endocrinienne primaire, les résultats se sont avérés conformes à ceux obtenus dans la population en intention de traiter (ITT) (RRI : 0,686; IC à 95 % : de 0,451 à 1,043). Des résultats similaires ont été observés chez les femmes dont le cancer s’était propagé à d’autres organes, comme le foie ou les poumons (ce que l’on appelle aussi une maladie viscérale; RRI : 0,675; IC à 95 % : de 0,511 à 0,891). Ces résultats sont caractéristiques d’une maladie agressive laissant présager un plus mauvais pronostic. Ces deux analyses étaient prédéfinies, et leurs résultats concordent avec ceux obtenus dans la population en ITT de l’étude MONARCH 2, qui démontraient un allongement statistiquement significatif de la survie sans progression, soit un paramètre d’évaluation principal, alors que la survie globale constituait un paramètre d’évaluation secondaire de l’essai.

Hormis l’allongement de la durée de vie, une analyse exploratoire de ces données a montré que Verzenio en association avec le fulvestrant retarde le délai précédant l’instauration d’une chimiothérapie, le délai médian avant la chimiothérapie ayant été de 50,2 mois versus 22,1 mois dans le groupe placebo (RRI : 0,625; IC à 95 % : de 0,501 à 0,779). Cette analyse exploratoire a pris en compte les femmes qui étaient décédées avant de recevoir la chimiothérapie, jusqu’à la date du décès. Ce résultat mérite d’être pris en compte pour le traitement d’un cancer du sein avancé dans le sens où l’objectif des médecins est de retarder le plus longtemps possible l’administration de la chimiothérapie.

« En tant qu’oncologues, comme il n’existe aucun traitement curatif du cancer du sein RH+, HER2- au stade avancé, notre but ultime lorsque nous traitons ces patientes est de prolonger leur survie globale, ce qui s’est avéré difficile, comme l’affirme le D r Jamil Asselah, oncologue médical au Cedars Cancer Centre et professeur agrégé à l’Université McGill à Montréal. Les résultats de l’étude MONARCH 2 montrent que Verzenio a la capacité de stopper l’évolution du cancer du sein au stade avancé et de prolonger la vie des patientes. Il s’agit là d’un résultat important pour les médecins comme pour leurs patientes. »

Le profil d’innocuité était semblable à celui observé lors de l’analyse principale de l’étude MONARCH 2. On n’a observé aucun nouveau problème d’innocuité au cours du suivi à long terme (médiane de 47,7 mois), et au moment de l’analyse, 17 % des patientes du groupe Verzenio poursuivaient le traitement contre 4 % dans le groupe placebo.

Ces résultats positifs montrent de manière définitive que la signification statistique a été atteinte lors de l’analyse intermédiaire planifiée avec le traitement par Verzenio en association avec le fulvestrant. Lilly continuera de faire le suivi des patientes admises à l’essai. Toute autre analyse additionnelle sera considérée comme une analyse  a posteriori (menée à la suite de l’analyse en cours). Lilly prévoit soumettre ces données sur la survie globale aux divers organismes de réglementation dans le monde. L’emploi de Verzenio en association avec le fulvestrant est actuellement approuvé dans plus de 50 pays, y compris le Canada.

Dans les données complémentaires portant sur l’utilisation expérimentale de Verzenio présentées au congrès de l’ESMO figurent des résultats positifs provenant de l’essai monarcHER, le premier essai clinique à répartition aléatoire à avoir évalué un inhibiteur des kinases CDK4 et 6 chez des patientes atteintes d’un cancer RH+, HER2+, ainsi que des résultats positifs tirés de l’étude MONARCH plus, le premier essai clinique à avoir évalué un inhibiteur des kinases CDK4 et 6 au sein d’une population de femmes atteintes d’un cancer avancé RH+, HER2-, d’origine chinoise pour la plupart.

Au sujet de l’étude MONARCH  

MONARCH 2 est étude de phase III, à répartition aléatoire, à double insu et contrôlée par placebo qui a recruté 669 patientes atteintes d’un cancer du sein RH+ et HER2-, avancé ou métastatique, ayant évolué après une endocrinothérapie. Les patientes ont été réparties de façon aléatoire dans un rapport de 2:1 pour recevoir Verzenio ou un placebo, chacun administré en association avec le fulvestrant.

Verzenio a été administré selon un schéma posologique continu jusqu’à l’évolution de la maladie ou l’apparition d’une toxicité inacceptable. Le paramètre d’évaluation principal était la survie sans progression de la maladie (SSP). Les principaux paramètres d’évaluation secondaires comprenaient le taux de réponse objective (TRO), la survie globale (SG) et la durée de la réponse (DDR). Les patientes admises à l’étude avaient vu leur maladie évoluer pendant ou dans les 12 mois suivant une endocrinothérapie néoadjuvante ou adjuvante ou pendant une endocrinothérapie de première intention visant à traiter un cancer du sein avancé. Les patientes ne pouvaient pas avoir reçu de chimiothérapie ni plus d’un traitement endocrinien contre leur cancer du sein avancé.

Lors de l’analyse principale de l’étude MONARCH 2, les effets indésirables de tous grades les plus fréquents dans le groupe ayant reçu l’association abémaciclib et fulvestrant ont été la diarrhée, la neutropénie, les nausées et la fatigue. Les effets indésirables de grade 3 signalés (abémaciclib vs placebo) ont été la diarrhée (13,4 % vs 0, 4 %), la neutropénie (23,6 % vs 1,3 %), les nausées (2,7 % vs 0,9 %) et la fatigue (2,7 % vs 0,4 %). Aucune patiente des deux groupes n’a souffert de diarrhée, de nausées ou de fatigue de grade 4. Une neutropénie de grade 4 a été observée chez 2,9 % des patientes du groupe abémaciclib et chez 0,4 % des patientes du groupe placebo.

Au sujet du cancer du sein métastatique

Le cancer du sein métastatique, aussi appelé cancer du sein avancé, est un cancer du sein qui s’est propagé au-delà du sein vers d’autres parties de l’organisme, le plus souvent les os, les poumons, le foie ou le cerveau 1. Bien que les cancers métastatiques se manifestent dans différentes régions de l’organisme, les cellules pathologiques sont toujours du même type que celles du cancer d’origine et il s’agit toujours d’un cancer du sein 2.

Le statut des récepteurs hormonaux (RH) et le statut HER2 de la tumeur permettent de définir les sous-types du cancer du sein métastatique 3. Le sous-type le plus fréquent est RH positif et HER2 négatif, qui touche environ 70 % des cas de cancer du sein 4. Malgré les progrès réalisés grâce au dépistage et au traitement précoces, il n’existe pas encore de remède contre le cancer du sein métastatique. Le taux de survie relative à cinq ans est de 22 % chez les femmes atteintes d’un cancer du sein avancé ou métastatique au Canada 5.

Au sujet de Verzenio MC  (abémaciclib)

Verzenio (abémaciclib) est un inhibiteur des kinases 4 et 6 dépendantes des cyclines (CDK), qui sont activées par la liaison aux cyclines D. Dans des lignées de cellules de cancer du sein exprimant des récepteurs d’estrogènes (RE+), la cycline D1 et les kinases CDK4 et CDK6 favorisent la phosphorylation de la protéine du rétinoblastome (Rb), la progression du cycle cellulaire et la prolifération cellulaire.

In vitro, l’exposition continue à Verzenio a entraîné une inhibition de la phosphorylation de la protéine Rb et a bloqué la progression de la phase G1 à la phase S du cycle cellulaire, entraînant la sénescence et l’apoptose (mort cellulaire). Dans des études précliniques, Verzenio administré tous les jours sans interruption a entraîné une réduction de la taille de la tumeur. L’inhibition des kinases CDK4 et CDK6 dans des cellules saines peut causer des effets indésirables, dont certains peuvent être graves. Les données cliniques indiquent également que Verzenio traverse la barrière hémato-encéphalique.

Chez les patientes atteintes d’un cancer avancé, notamment du sein, les concentrations de Verzenio et de ses métabolites actifs (M2 et M20) dans le liquide céphalorachidien sont comparables à leurs concentrations plasmatiques sous forme libre.

Verzenio représente la première préparation orale sous forme solide de Lilly, conçue au moyen d’un processus de fabrication plus rapide et plus efficace connu sous le nom de fabrication en continu. La fabrication en continu est une forme nouvelle et avancée de fabrication utilisée au sein de l’industrie pharmaceutique, et Lilly est l’une des premières entreprises à utiliser cette technologie.

Vous pouvez consulter la version intégrale de la monographie canadienne de Verzenio ici.

À propos d' Eli Lilly Canada inc.

Eli Lilly and Company est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé, alliant empathie et recherche dans le but d’offrir une vie meilleure aux citoyens du monde entier. Notre entreprise a été fondée il y a plus d’un siècle par le colonel Eli Lilly, un homme voué à la mise au point de médicaments de grande qualité répondant aux besoins de la population. Aujourd’hui, nous demeurons fidèles à cette mission dans tout ce que nous entreprenons. Dans le monde entier, les employés de Lilly s’efforcent de créer des médicaments révolutionnaires et d’en faire profiter ceux qui en ont besoin. Ils cherchent également à améliorer la compréhension et la prise en charge des maladies et à contribuer au bien-être des collectivités grâce à la philanthropie et au bénévolat.

Eli Lilly Canada a été créée en 1938 à la suite d’une collaboration de recherche avec des chercheurs de l’Université de Toronto, laquelle a abouti à la mise au point de la première insuline commercialisable au monde. Notre travail se concentre sur les domaines de l’oncologie, du diabète, de l’auto-immunité, des affections neurodégénératives et de la douleur. Pour en savoir plus au sujet de Lilly Canada, nous vous invitons à consulter notre site Web au www.lilly.ca.

VERZENIO MC est une marque déposée détenue ou utilisée sous licence par Eli Lilly and Company.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Helen Stone
Communications Manager
Eli Lilly Canada Inc.
stone_helen@lilly.com

RÉFÉRENCES

1. Vivre avec un cancer du sein métastatique. (n.d.). Source : https://cbcn.ca/fr/what_is_mbc

2. Cancer métastatique. – Société canadienne du cancer. (n.d.). Source : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/metastatic-cancer/metastatic-cancer/?region=nu

3. Metastatic Breast Cancer: Know Your Type. (n.d.). Source : https://cbcn.ca/web/default/files/public/Living Legacy_Postcard_HR HER2-_Final_ENG.pdf

4. Partenariat canadien contre le cancer. Lutte contre le cancer du sein au Canada : rapport sur le rendement du système. Septembre 2012

5. Société canadienne du cancer. www.cancer.ca. [En ligne] 2012.http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/breast/prognosis-and-survival/survival-statistics/?region=nu